Le joyaux
Le joaillier
Artisan
Lui-même
Gros y'a pas de temps
Pas de montre
Je dois bouger je m'active
Tu sais tout est relatif sauf la souffrance du tiers-monde
Un sourire dans le miroir
Le reflet de ton minois
Trop jeune pour saisir l'ampleur de quoi que ce soit
Alors on pars démarre la caisse
Ride même sous vent d'hiver
C'est à deux pas demain on y va avec Opal et ceux qui restent
Waaaa
Toujours un peu de ceux qui errent ils pourront rien, non rien
Ils pourront rien nous soutirer
C'est la puissance de ceux qui rêvent gros
J'ai trop bouffé de manga
J'étais de ceux qui aiment non j'étais pas cet élément calme
Dehors même sous la tempête j'regrette d'avoir perdu tout ça
Je crois que j'ai trop fumé la moquette et je me moque de ce qui me manque
Mais j'vais pas te parler du manque car je m'applique à pas y penser
Debout à 3h du mat' je cherche la dernière feuille froissé
J'ai la tête chaude, et tous mes potes me trouvent blasé
Mon esprit recroquevillé dans le confort de me sentir planer
J'ai la tête chaude
Ça me fait du bien je pourrais pas, te l'expliquer
Le plaisir que me procure ce truc
Il est 6h du mat' je transpire
Je ressens ça jusqu'à l'os
Une putain d'escalade je me sentais comme dans un carrosse
Je reste assis en haut de l'escalier au cas où le temps perdu se pointe
Je suis trop optimiste dans mes rêves je met des paniers à douze points
Je suis pas sérieux abuse pas
Je le dis car je sais que tous parlent
Déjà les voix dans ma tête m'empêchent de vous entendre vous plaindre
C'est déjà ça
Et oui y'a un message sous-jacent
Ferme donc ta gueule toi et ta clique de gens agaçant
Je deviens salé pour de la merde j'ai besoin de faire un break de quinze ans
Ou juste un break de moi je fais le bilan au prochain printemps
Je veux pas devenir un pantin, des émotions appâtantes
Nique tes phrases impactantes j'ai la raison plus importante
Et c'est bien loin d'être fini fait nous confiance pour la suite
Je connais plein de personnes talentueuses qui demandent qu'à prendre ton assiette
C'est ça la guerre c'est ça la scène avec son silence qui m'effraie
Tellement qu'il faut que je crie devant la page blanche le ciel gris
"réflexions"