Parfois il se lasse parfois il veut jouer
Il brise et puis ramasse
Et devient l'as pour déjouer
Les failles de son esprit mélangé
Il abat son jeu
Et les cartes sont brouillées
Parfois il est doux
Parfois on l'entend hurler
Et en un seul coup
Il peut faire s'envoler
La paille de sa maison éventée
Quand le grand méchant jaloux souffle sur le brasier
Souffle sur le brasier
Et le feu prend
Dans sa tête
Le feu prend
Et relâche la bête
Quand le feu prend
Rien ne l'arrête
Elle se rend
Et affronte la tempête
Parfois il la touche
Parfois les dents serrées
Moins elle ouvre la bouche
Plus il dort à poings fermés
Elle baille pour s'empêcher de crier
Et sans le vouloir
Elle souffle sur le brasier
Et le feu prend
Dans sa tête
Le feu prend
Et relâche la bête
Quand le feu prend
Rien ne l'arrête
Elle se rend
Et affronte la tempête
Et le feu prend
Dans sa tête
Le feu prend
Et relâche la bête
Quand le feu prend
Rien ne l'arrête
Elle se rend
Et affronte la tempête