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Bipolaire

Alexandre Poulinhuatong
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Liedtext
Aufnahmen
Je suis le sentier

Je suis le sentier sous mes pas

Je fais partie de chaque roche, chaque pierre

De chaque parcelle de lumière

On m’déroule le tapis rouge

Une Barbie sourit à mon bras

La tortue est lente quand elle bouge

Mais tout le monde sait qu’elle s’arrête pas

Tout est prospère en Amérique

Depuis que nos frontières sont laïques

L’avenir de mon prochain

Grandit en ce moment dans mes mains

Les enfants sont tous des rois

La justice marche le dos droit

Le royaume du bonheur existe

J’en suis le maître et le disciple

Des inconnus donnent des conseils

Gratis, juste là, au téléphone

Avoue, avoue que c’est beau pareil

De voir de l’amour bénévole

Je peux tout faire, je peux tout faire

Mon terrain de jeux s’appelle la terre

Pis au bout de la terre y aura le vide

Au bout du vide y aura le tunnel

Pis au bout du tunnel y aura la lumière

Une lumière

Qui m’éteint, qui m’éclaire

Qui m’éteint et se terre

Une lumière qui m’éclaire par derrière

Une lumière presque noire

Une lumière: bipolaire

Le sentier s’efface sous mes pieds

J’m’enfarge dans les fleurs du tapis

Une simple pierre à enjamber

Devient montagne pour mon esprit

La tortue est claustrophobe

Prisonnière de sa carapace

Comme ma Barbie mal dans sa robe

Anorexique jusque dans’ face

Dans une Amérikamikaze

De plus en plus Under Ground Zero

Tout le monde peut faire une bombe dans sa cave

C’est sûr que d’main j’prends pas l’métro

Les enfants rois d’aujourd’hui

Seront des princes déchus demain

À force de toujours s’faire dire oui

On perd l’envie d’aller plus loin

On a des lois mais pas de justice

Tout le monde le voit, tout le monde s’en fiche

Parce qu’on peut toujours aller plus loin

Quand y a des pièces d’or qui changent de main

J’appelle à SOS Suicide

Une belle p’tite voix robotisée

Me dit: Veuillez garder la ligne

J’suis présentement en pause café

Ça m’donne juste le goût d’en finir

Mais à quoi bon, j’va’s tout vous dire

Au bout du tunnel, y a même pas d’lumière

C’est une allumette devant le plus grand des miroirs

Devant le plus grand des miroirs

Qui renvoie le reflet de celui que j’étais

De celui que je suis

De celui que j’étais

Une lumière qui m’appelle, qui me prend

Qui me gèle, qui m’attend

Une lumière presque noire

Une lumière

Bipolaire

Bipolaire

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