J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Sans se dénoncer
J'aime les gens qui n'osent
Parfois ils ne semblent capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
Oh, j'aime
Leurs petites chansons
Même
S'ils passent pour des cons
J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin pas comme il faut
Ceux qui avec leurs chaînes
Pour pas qu'ça nous gêne
Font un bruit de grelots
Ceux qui sans oriflamme
Les daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poire
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les honneurs
Oh, j'aime
Leurs petites chansons
Même
S'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Et encore moins les gens
Ceux qui veulent bien être
Que de simples fenêtres
Pour les yeux des enfants
Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Mais gardez le meilleur"
J'aime, j'aime, j'aime, j’aime
Leurs petites chansons
Même, même, même, même
S'ils passent pour des cons
J'aime, j'aime, j'aime, j’aime
Leurs petites chansons
Même, même, même, même
S'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui doutent
Et voudraient qu'on leur foute la paix
De temps en temps
Et qu'on ne les malmène jamais
Quand ils promènent leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de bien plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, qu'on leur crie
Merci d'avoir vécu
Merci
Merci pour la tendresse
Et tant pis
Tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu
