Je vous regardais tendrement
J'aurais bien voulu vous parler
Mais le courage m'a manqué
J'aurais voulu vous emmener
Faire quelques pas à mes cotés
Sans pour cela imaginer
Imaginer un tas de choses
Des choses que je n'oses vous dire madame
Et pourtant, je pense à vous bien souvent
Souvent je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Je suis heureux j'ai des idées
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne me dîtes pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir
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Sous un pli bleu je t'envoyais
La Tendresse de Bernard Dimey
Tu trouvais que c'était joli
Tu n'y as jamais rien compris
Je t'envoyais des chansons de Brel
Celles qui frappent où le cœur se fêle
Je pensais qu'elles pourraient, peut-être
Faire pousser un arbre au désert
Je t'envoyais des fleurs séchées
De la lavande et des pensées
Il n'y a pas d'amour heureux
Disait Aragon amoureux
J'écrivais tout et sans pudeur
Je me déshabillais le cœur
Je t'écris une dernière fois
C'est ma dernière chanson pour toi
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu
La tempête a cessé, j'ai fini de t'aimer
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien
Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu
La tempête a cessé, j'ai fini de t'aimer .........
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À l'école quand j'étais petit
Je n'avais pas beaucoup d'amis
J'aurais voulu m'appeller Dupond
Avoir les yeux un peu plus clairs
Je rêvais d'être un enfant blanc
J'en voulais un peu à mon père
C'est vrai, je suis un étranger
On me l'a assez répété
J'ai les cheveux couleur corbeau
Je viens du fond de l'Italie
Et j'ai l'accent de mon pays
Italien jusque dans la peau
Je suis rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vos saisons sont devenues miennes
Mais ma musique est italienne
Je suis rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis rital et je le reste
Arrivederci Roma
J'aime les amours de Vérone
Les spaghettis, le minestrone
Et les filles de Napoli
Turin, Rome et ses tifosi
Et la Joconde de Vinci
Qui se trouve, hélas, à Paris
Mes yeux délavés par les pluies
De vos automnes et de l'ennui
Et par vos brumes silencieuses
J'avais bien l'humeur voyageuse
Mais de raccourci en détour
J'ai toujours fait l'aller-retour
Je suis rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vos saisons sont devenues miennes
Mais ma musique est italienne
Je suis rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis rital et je le reste
Arrivederci Roma
Nana, nana, nana nana
Nananana, nananana
Nananana, nananana
Nananana, nananana
Nananana, nananana
Nananana, nananana
(johnnydunord)
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