Pour ê tre franc j'avais v é çu
Presque plus qu'il m'en fallait
Je m'souviens à peine du d é but
Je suis vieux mais sans regret
Et je te vois dans ma chambre
M ê me si je n'ouvre plus les yeux
Ta peine est tellement grande
Mais c'est mon heure c'est le jeu
Je ne suis plus l'ombre de ton p è re
J'arrive à peine à respirer
N'emp ê che t'es c'que j'ai de plus cher
C'est si dur de te quitter
De tout quitter
Tout quitter
En poussant mon dernier souffle
J'ai comme respir é d'la lumi è re
Encore l à j'avais un doute
Mais j'ai d é coll é d'a terre
Mon âme s'enfuit par le toit
Un peu pareil à la vapeur
Je pense encore à toi
Mais t'es plus comme une couleur
Je ne peux plus revenir en arri è re
Je d é passe l'oeil du t é l é scope
Je file plus vite que la lumi è re
Que renvoie m ê me les é toiles mortes
Et puis je plonge dans un trou noir
Je vois des enfants stroboscopes
C'est blanc c'est beau c'est dure à croire
Mais je survole les é poques
Je d é couvre tout c'qui a derri è re
Je souris m ê me sans visage
Mon corps est interstellaire
R é fl é chit jusqu'au paysage
Soudain je ralentit d'un coup
Je suis des atomes de bonheur
Y a comme une f ê te
C'est comme chez nous
Je reconnais mes fr è res et soeurs
Je suis multiple à l'infini
Dans l'infiniment
Grand
C'est fou mais je me dis
Quelle belle vie pour un g é ant
Petit g é ant
Petit g é ant
Petit g é ant
Maintenant je sais la fin du temps
Et le secret des choses
Tout ce que j' é tais avant
Ce qu'on devient quant on implose
Mais je n'suis jamais tr è s loin
M ê me en milliard de galaxies
Mais quand le vent frôle ta main
C'est toujours moi qui te suis