Laisse-moi seul, j'suis pas d'humeur
Je suis bouillant comme l'équateur.
Posé sur quelques mètres carrés J'ai beau hurler mais
Y'a personne pour m'aider Laisse-moi seul, j'te dis, j'ai pas l'coeur
La saison des amours se meurt.
Je suis bientôt là, ciel ouvert.
Regarde.
On dirait un clochard des mers.
Ça devient chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique.
J'entends des voix, des voix venues d'Afrique
Adunumum sédéna Afrika djuglin bolok
Où est l'antiquaire où nous déguissons
Laisse-moi seul sous ma grande ourse Aujourd'hui
Je donne pas cher de ma poire à la bourse.
Je me traîne une drôle allure Je fais de la peine à voir
Dans ma fourrure C'est plus le grand froid chez moi Y'a plus d'hiver
Et elle s'enlève pas à moi, ma pourrère
Un jour, les seules ours blancs seront.
Les peluches de vos enfants Ça devient chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique
J'entends des voix, des fois venues d'Afrique
Afrique, je vous remercie.
Afrique, je vous remercie.
Où est l'anticon du déguisement
Sous-titrage Société Radio-Canada
Je meurs de chaud dans ma fourrure Je n'enlève pas moi ma polaire
Je meurs de faim
Tout le jour, sur la vie de ma mère, elle flitait à l'aimolo.
Oui.
Oui.
Alléluia
Laisse-moi seule de toute façon.
plus la place sur mon glaçon.