Vieux, t'as été parfait ou imparfait, à présent je fais J'suis mineur, j'ai Montana, Noriega dans l'serveau
Un des genoux qui pour la maillot vie c'est devenu pro Trop de blême pro dans mes propos j'me la joue au escroc Devant les flics j'vais oser à la Kaiser s'oser
L'art du Neyman fait que mes chétanes Planent au moins en bécane Tu nous testes, on te tanne Tu contestes, on te canne
À l'armée, tire la larmée, c'est les flics qui sortent leurs armes Comme à Parme, Palerme, le drame a son charme
L'heure du plus ouf, tu dis pas ouf, on s'en fout, on te fout, j'ai faim et comme diamètre.
Un pour tous, tout sera élevé au rap.
Ragara, t'oses être là à la tape.
Aux soirées, cités, ciné, séries télé où les autres ont été pris.
Tu verras, je réussis.
Je serai celui qui brille et claque, en pleine pénurie.
Je ris, ne t'effondre pas maintenant, le monde est à moi.
Trop de morts dans les quartiers, trop de cannes et planques.
Sous-titrage ST'
l'argent créé, l'illicite incite excite, plus rien ne suscite la réussite, je veux rentrer dans les soirées, le schlass dans la poche pour charcler, péter les pétasses à la belle comédie Barclay, rap à fond dans ma caisse large, avec mes bottes Captain Spot de HST.
Tout fait des poufs que je kidnappe Blatt, dans mon appart, je rêve de sabrer de mon wet Petit le cul posé sur du marbre Casino Black, Jacques Sablin et au schnapps joué
Friquesse s'il le faut, même ma femme au craps L'Italo harissa, on casse les francs en fissa Fais passer Sosa pour un livreur d'alopizza
Sale face de rascale comme équipe, clic-clic tombent les vis Si tu résistes tu repars en slip, fils
Me jeter dans mon jet jet Dans ma pogne mal poli roté à table Comme Al Capone à péter le ballon dirigeable Nika Hala
Touche pas, hasard, le monde est à moi Trop de morts dans les quartiers, trop de cannes et plantées Dans des villes hantées, tentées, par la fonce de l'argent ancré L'illicite incite, excite, tout rien ne suscite la réussite Trop de morts dans les quartiers, trop de cannes et plantées Dans des villes hantées, tentées, par la fonce de l'argent ancré L'illicite incite, excite, tout rien ne suscite la réussite Mort de gaieté, galérer, goûter au gain, voler, gamin de rien Partir, grossir, devenir quelqu'un, le rêve ricain Comme l'état des tournées, faire tourner un compte en Suisse
Défilé en boubou, juillet, sur les Champs-Elysées.
Un chef afro a fond le son de Kofi Olomide.
Dans un Jaguar immatriculé N.P.
Doc Léopard gris gris Scarifié aux jouges, foutrait le sac à sac à
Dans le petit Robert comme dans Julia Passi aussi.
Elle me donnait des banquets, banquets.
Embarqué avec des bouquets et des poupées dans mes baraques et casquets.
Mercos, garde, baraque et kleps, pute privée.
Sauver les miens des galères sur le pavé.
Des GAV, des gens gavés, crevés d'entravés dans mon quartier, je vais entendre un velutin rouler un pays à la Berlusconi, l'Italie liée à Forza Italia, Samifa et le monde à soir.
Trop de morts dans les quartiers, trop de cannes et plantes.
Sous-titres par Jérémy Diaz