Voilà combien de jours,
voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps
que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois,
c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés
c'est le dernier naufrage,
Au printemps tu verras,
je serai de retour,
le printemps c'est joli
pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble
les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras tu,
Dis, au moins le sais tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfuit
depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes,
brûlent les feu de bois,
A voir Paris si beau dans
cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis,
je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire,
comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire,
je tourne, je me traîne,
Ton image me hante,
je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour
et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras tu,
Dis, au moins le sais tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore,
j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi,
j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas
qu'il te faut revenir,
Je ferais de nous deu
mes plus beau souvenirs,
Je reprendrais ma route,
le monde m'émerveille,
J'irais me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles
qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu
des femmes de marin,
Dis, quand reviendras tu,
Dis, au moins le sais tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus…
Merci d’avoir participé
V Sof Sicile