francis cabrel
C'était l'hiver
Elle disait...
j'ai déjà trop marché,
mon cœur est déjà
trop lourd de secrets,
trop lourd de peine"
Elle disait...
"je ne continue plus,
ce qui m'attends
je l'ai déjà vécu,
c'est plus la peine"
Elle disait...
Que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni au silences des églises
Même mes sourires
lui faisaient peur
C'était l'hiver
dans le fond de son cœur
musique
Elle disait...
Que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni au silences des églises
Même mes sourires
lui faisaient peur
C'était l'hiver
dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente
que ce soir là
Le soir des ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeu
Dans un éclair blanc
Elle a
sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis
ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid
dans le fond de mon cœur
Elle a
sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans
le fond de mon cœur...