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C&039;est donc ça nos vies

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Paroles
Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l′impasse

Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l'impasse

L′étoile rouge devant ma face, un diplôme d'honneur pour elle

Rien pour moi, mon honneur s'efface peu à peu

Chez nous les cœurs se glacent très tôt

La peur se tasse, pour un rien les frères se fracassent

Les patates volent, les mauvais coups s′enchaînent

Comme cette c*****e de vie habitués au vacarme

Pour éviter les larmes, dans les poches les gosses y glissent des lames

Pas facile de vivre avec des drames

Micro en main, j′envoie ma came, nos soucis sur ton phonogramme

Régénère la flamme des vrais poètes de rue, ne sois pas détendu

L'atmosphère est tendue ou sur les cordes à linge, ton corps va jouer le pendu

J′ai conçu ce texte, façon obus

Mes rimes claquent les baffles comme les schtafs d'ashnoush qui jouent les barraques

Les pieds dans les flaques de pisse, mon quartier craque

Dans les blocks, les appareils nous braquent

Flash, sors les Glocks l′histoire finit sur des menottes

C'est donc ça nos vies, maudit, mon peuple survit

La vie des êtres chers, Lucifer les mets au bas prix

J′écris, je prie pour fuir les soucis

Comme les petits frères fuient devant des képis

L'esprit embrasé s'éteint seulement avec du liquide

Freeman je suis, loin d′être passif, je vis

Alors quoi, c′est donc ça nos vies, à quoi ça rime

Putain, dire que l'affection était une famille

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Épie les couleurs du tableau, son cadre

C′est donc ça nos vies

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Épie les couleurs du tableau

C'est donc ça nos vies

J′apprends à perdre mec, chaque jour même m***e

Les faces au photocop', les ganaches de salopes

Salut petit pote ça boume dans leur caisse les flics zooment, on fume la sess, yex

Et ça perd l′occasion de fermer la foum

La fraîche te coupe la raison, les sens sautent sec et sous la pression

Tu finis par estanquer tes potes, alors il t'attendent en bas pour te péter

Au premier pas dans le couloir, chouf, derrière danger

Tchack, tchack, c'est le Samu

Dans le bloc opératoire, on t′annonce que tu ne marcheras plus

Sous le porche, le tox est à l′heure

Groupés dans la pénombre tes ex-frères pouffent sur ton malheur

Dans cette histoire, qui récolte et qui sème s'ils ne peuvent t′avoir ils auront ceux que tu aimes

Il y a un paxon d'impasses dans la place, du gaz dans les poches, la nasse

Cache, cache avec les schmitts, se jeter dans le H.H

La haine, elle, augmente

Et nous aussi on bute un colleur d′affiche pour l'exemple, ça détend ouais

On s′arme, on cache les pushkas, les crans, on crève les cons pour crever l'écran

Après la soif de Vendetta, flash, nous aveugle

On tue les gens de notre condition

Transition d'une enfance de m***e à cette vie d′adulte pourrie pour quiconque ici

C′est donc ça nos vies

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Épie les couleurs du tableau, son cadre

C'est donc ça nos vies

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Épie les couleurs du tableau, son cadre

C′est donc ça nos vies

Tic, tac, compte à rebours entamé, guerre de tranchées

Verdun du XXème siècle, combien s'en sont tirés

Des sacs de cyclos, des chaînes, les briser pas facile

Enraciné dans le coral, le troupeau mène une vie difficile

Sans âme, la cour n′a plus d'arbres, le béton pousse aussi vite que le marbre

Dégueulassé on sort les armes ou bien on baisse les bras

On retrousse les manches, la machine s′enclenche

Le temps passe, maqué par l'ange, déjà tu fais la manche

Trancher dans le vif, seule issue sacrifiée

Les jeunes saccagent, s'affrontent, subissent les CRS

Langage des laissés pour compte

Les oubliés, détonateurs armés, 3, 2, 1

Parti terminé, vient la nuit, puis une autre journée

Invisible, personne nous voit, rien nous empêche de magouiller

Impalpable, à croire qu′une matraque c′est abstrait

Pourtant aucun colleur d'affiche s′est fait buter

Et Dieu sait que verser de l'eau sur une pierre gravée, ça la fait pas pousser

La soif de vie rend fous les minos, fini les mano à mano

Sous les préaux maintenant c′est pruneau dans le cerveau

Le manque d'argent pèse, les mecs deviennent avides

Les potes s′arnaquent ou se braquent, dès que le jour se débine

Les murs finissent par craquer, les jeunes finissent au parquet

Les dealers ont craqué, le crack fait son entrée

Les frères se foutent des frères, c'est tout pour le profit, finir ainsi, mmh

C'est donc ça nos vies

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Epie les couleurs du tableau, son cadre

C′est donc ça nos vies

20 ans déjà, on boit la 16 et les sachets de Smecta

La clique fout le souk avec des plaques de zetla

Ville côté cour, France côté m***e

Epie les couleurs du tableau, son cadre

C′est donc ça nos vies

Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l'impasse

Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l′impasse

Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l'impasse

Les murs finissent par craquer, dans le quartier

Les bâtards veulent me pousser dans l′impasse