À l'heure où les femmes crèvent, frappées par la famine D'autres meurent pour ressembler à celles des magazines
Y'a des vitrines pleines, trop d'estomac vide Y'a des McDo un peu partout et trop d'anorexique
Des dépris qui s'enflamment, des foyers qui se noient.
Des gens qui cèdent au crime et d'autres qui embrassent la croix.
Trop de gens qui détruisent et trop peu qui réparent.
Trop de rois qui agissent, ils ont des lois comme de remparts.
Y'a des factures qui tombent froidement, telle une sanction Tant d'exercions, mais à chaque fois, eux esquivent l'addition
Surtout n'essaie même pas, toi on te ratera pas Ce qui marche de travers exige de toi que tu files droit
Il y en a qui ne pensent qu'au cash, des bijoux plein les mains.
Pendant ce temps-là, un gamin vend son rein pour un bout de pain.
L'homme reste un loup pour l'homme, pas si bête mais tellement con On pense y voir et depuis le début on avance à tâton
Tout ça parfois ça fout la trouille et on serre les quintaux Ça laisse beaucoup trop de place aux doutes alors on sort les gros
On fait partie de ceux qui ne lâchent pas le morceau minot Relève la tête, bombe le torse et glisse le ciel minot
Y'a plein de raisons de jeter les ponts quand on voit tout ce chaos Et si jamais l'envie te vient quand tes rêves tombent chaos
Lève les mains, serre les dents et éclate-moi ce pas haut.
Relève la tête, bombe le torse et glisse le ciel minot.
Il y a que l'amour plein les salons et des gosses maltraités.
Il y a des familles soudées et certains frangins se détestent.
Des dépôts pour la vie et des restes d'amitié Des sentiments qui naissent et autant de flammes qui s'éteignent
On se connaît pas, on se tue, même quand on s'aime, on saigne.
On cherche tous le bonheur, souvent quand on le trouve on le brûle.
Et ses diamants se consument comme le papier d'une cigarette.
T'as plus que le temps de graver son sourire sur pellicule.
De plus en plus d'amis et toujours plus de fratricides Mauvaise rumeur, même internet a déjà ses victimes
Stigmatise nos p'tits frères, les traitants des sauvages Eux la colombe, ils l'ont chanté direct au décollage
Sauf qu'on mate pas les signes, y'a que les mauvais présages On se méfie des grands sourires, tout comme des grands coups de classe
On sait qui prend les coups lorsqu'un est amour c'est chamaille.
Mais on sait toujours pas lequel remportera la bataille.
Tout ça parfois ça fout la trouille et on serre les quintaux.
Ça laisse beaucoup trop de place aux doutes alors on sort les gros.
On fait partie de ceux qui ne lâchent pas le morceau minot Relève la tête, bombe le torse et glisse le ciel minot
Y'a plein de raisons de jeter l'éponge quand on voit tout ce chaos Et si jamais l'envie te vient quand tes rêves tombent chaos
Lève les mains, serre les dents, éclate-moi ce pas haut Relève la tête, bombe le torse, vise le ciel minot
