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Marlich

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On était potes de l'air, gars, potes de terre, terre, qu'on perd d'intime en bas, de l'amitié, de nos remparts.

On a traîné ensemble, on a traîné en bande, unis par cette zermi qui faisait que l'on se ressemble en bas.

On était solides, solidaires, fous, fiers, tant de folie, impolie et jamais solitaire.

À nos tendres années, à nos premiers râteaux Dans la galère, tous passagers du même bateau On a partagé nos chagrins

Partager nos fourrures, partager nos bouts de pain Se balancer plutôt mourir Oui on a peiné, souri et saigné Je t'ai toujours respecté car tu étais mon aîné Je t'ai donné ma confiance, même prêté de la maille Tu m'as donné et fourré avec le smile

Bon, Mahani, je passe, je m'en fiche de façon.

Mais bon, moi j'ai changé de présentation.

Toi t'as quitté la région, de l'eau a coulé sous les ponts.

J'en ai tourné la page, notre amitié a pris le large.

Et ma rage a pris de l'âge en hommage à tes coups de couteau.

Ex-poto, notre amitié ne se résume plus qu'à quelques photos.

Malaysia a ses erreurs que l'on commet.

A ces personnes auxquelles on tenait Ces choses que l'on promet Mais qu'on ne fait pas les mots de coeur, je les connais Mais ne t'en fais pas, je m'en fiche Si tu m'as cartonné, si tu m'as charclé Sache que je t'ai pardonné Fais-en autant pour ma part si j'ai merdé Car le temps fait part, mais le temps sépare Oui je l'avoue, je t'ai kiffé

C'est dur mais on s'y fait si j'avais su que ce mot là rimait avec se faire gifler

Aucune hostilité à ton égard Je nous revois marcher avec un pas d'écart dans le tiécard C'est vrai qu'on était gamins, histoire de collégiens Je t'ai d'abord chopé la main, puis j'ai chopé le béguin Tu m'as donné ton amour, donné ta confiance Tu ne voulais rien en retour, excepté ma présence Mais moi, j'étais méfiant, parano à la fois Dans le fond, c'est que je n'avais pas confiance en moi

Et relations complexes car nos cœurs elles nous terrassent Pour vivre en harmonie je n'ai pas trouvé le mot de passe

Si j'avais cru en toi et moi Car aujourd'hui je suis déçu car je ne côtoie que des Tu vois, des meufs louches, j'en connais un rayon Celles qui n'ont pas une bouche mais un taille crayon Mais bon, j'ai pris peur quand tu m'as déclaré tes rêves Moi je voulais croquer la vie, toi tu voulais croquer mes lèvres Tu m'as demandé mon avis, je t'ai demandé une trêve Tu n'avais pas l'air ravi mais mon cœur était en grève Maliche à ces erreurs que l'on commet

A ces personnes auxquelles on tenait, ces choses que l'on promet Mais qu'on ne fait pas, les mots de coeur je les connais Mais ne t'en fais pas, je m'en fiche Si tu m'as cartonné, si tu m'as charclé, sache que je t'ai pardonné Fais-en autant pour ma part si j'ai merdé Car le temps répare, mais le temps sépare Moi je ne pardonne rien, les déceptions et les coups bas Pas d'exception à ton égard, je dirais juste tu es coupable

D'être parti sans rien dire pour résumer, c'est tellement plus facile de fuir que d'assumer.

Oh papa

Mais je ne connais pas ce mot, je le dis parce qu'il le faut Mais au fond il ne me parle pas

Qui es-tu

Un inconnu à mes yeux, moi je t'en veux.

Et ce qui me tue, c'est que tu ne nous calcules pas.

Je ne suis pas venu te dire de te racheter Sache que je ne suis plus fâché Mais j'applaudis ta lâcheté Tu étais un peu fou

Souvent sous, violent, toi tu nous donnais des coups au lieu de nous donner du temps

Y'a ceux qui chialent car leur papa manque D'autres chialent et se planquent dès qu'ils rentrent

Oui tu es parti en vrille, ça ne sera jamais plus pareil Car tu as laissé ta famille et enlacé ta bouteille Tu l'as laissé là, les gosses sur les bras et tu es parti Sans même que l'on ne puisse te dire baisse-les, moi

blessé mais j'ai effacé ma colère d'un gosse délaissé et laissé sans repère

Je m'allige à ces erreurs que l'on commet, à ces personnes auxquelles on tenait, ces choses que l'on promet, mais qu'on ne fait pas, les mots de coeur je les connais, mais ne t'en fais pas, je m'en fiche, si tu m'as cartonné, si tu m'as charclé, sache que je t'ai pardonné, fais-en autant pour ma part si j'ai mervé, car le temps prépare, mais le temps sépare.

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