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Me parles-tu?

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Letra
Me parles-tu de toi, de ta froideur ou de ton mal?

De ton âme, de tes choix ou des rancœurs que tu gagnes

Du regard des autres, leurs jugements ou leurs paroles

De ces troubles qui te hantent et qui te suivent depuis l'école

Parles-tu de l'époque avec un grain de nostalgie?

De ce qu'il t'arrivait quand tu dévoilais tes envies

De tes rêves abandonnés après les avoir ressassés

De ceux qui négligeaient que le mal-être te pesait

Parles-tu de notre histoire avec un peu de regret?

T'es-tu caché dans le noir après ce qu'il nous arrivait?

Comprends-tu qu'aujourd'hui, je ne te vois pas d'un bon œil?

Sauras-tu m'oublier pour enfin faire ton deuil?

Parles-tu de tes changements que je ne remarque pas?

D'une nouvelle toi-même que je ne regarderais pas

Me parles-tu de ton passé, de ce que j'ai, ce qui t'est du?

De ces affaires que je brûle, t'inquiète, sans rancune

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Me parles-tu d'amour avec un air dégoûté?

Elles prennent leurs jambes à leurs cous pour mieux les écarter

Depuis que tout s'achète, l'homme a vendu son âme

J'ai vu quelques cadavres finis à la machette

Un havre de paix, une bien belle utopie

J'y ai cru tout petit et puis plus rien après

Quelques femmes enragées, de pauvres extrémistes

Mais y a-t-il plus féministe qu'un homme engagé ?

Les souvenirs m'accablent, j'aurais épousé tes hanches

Moi qui t'appelais mon ange, mais putain t'étais le diable

Chaque nuit, j'arrache mes cornes, de peur qu'elles ne repoussent

Besoin d'un second souffle, pour la millième fois, j'étouffe

L'amitié est un fardeau quand elle est maltraitée

Le décor est planté, un peu comme ces lames dans mon dos

Et comme dirait Edi : « Rien à foutre de Shakespeare »

La nuit, je rêve que je meurs, mais chaque matin, je respire

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Une brise de fatalisme, j'ai vu des hommes copiés-collés

Avec une paire de Nike aux pieds, me parles-tu capitalisme?

Me parles-tu sincèrement ? L'hypocrisie est en vogue

Ils font la sourde-oreille à l'image de Van Gogh

Me parles-tu d'aimer, de folie, de trahison?

Quand certains se battent pour vivre, d'autres veulent mourir chaque saison

Mes rêves, un dérapage, un virage à négocier

Dans mes yeux soulèves ma rage et enterres-y mes vieux dossiers

Me parles-tu de mes chansons avec un peu d'hypocrisie?

De la fierté que tu portes à mon égard

Me parles-tu de me rejoindre alors que je brille?

De venir pour me voir et m'abattre

Me parles-tu de tout ça avec quelques larmes aux yeux?

De rejoindre les cieux, enlacée dans mes bras

Me parles-tu, te parles-tu? C'est la question que je me pose

Tu sais quoi, ne parles plus, j'en ai déjà trop entendu

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger

Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait

Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée

Satisfait de revenir avec tant de fierté

Me parles-tu? de Skeul/Euphonik – Letras & Covers