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Ils me trouvent génial,
mes mauvais tours les émerveillent.
Tous les ans, c’est le
triomphe et la gloire.
Je leur fais des surprises
quand la lune s’éveille.
Et ils crient avant de m’apercevoir.
Sans le moindre effort, je
m’amuse à jouer au fantôme.
Et presque aussitôt, c’est la panique.
Un seul geste banal,
si l’on sait faire bouh.
Fait fuir sur le champ
l’armée la plus stoïque.
Mais jour après jour,
c’est la même déprime.
Je n’éprouve plus rien en
commettant mes crimes.
Et moi, Jack, l’épouvantail!
J’avoue me lasser de la même bataille.
Dans mon vieu corps,
il règne aujourd’hui.
Une bien étrange mélancolie.
Pour moi, la vie n’est
qu’un long sanglot.
Mon cœur éclate, la mort est mon lot.
Je suis l’esprit du mal,
le génie infernal.
Les revenants ne vont pas en revenir.
Je suis marié à la peur,
l’horreur et la terreur.
Pour le meilleur et surtout le pire.
Et comme je suis mort,
je me sers de mon crâne.
Pour réciter “Être ou ne pas être .
Lorsque l’envie m’en prend,
mes cris fracassants.
Résonnent à plus de
cent vingt kilomètres.
Un jour oui, pourrai je
me faire entendre.
Moi l’épouvantail qu’on
dit privé d’entrailles ?
Je n’veu plus de ma couronne.
Comment pourraient ils comprendre ?
S’ils savaient seulement
comme j’aimerais la rendre.
Je traîne sans but mes vieu os fourbus.
Je me languis de l’inconnu.
Pouvoir et gloire sont bien dérisoires.
Face au néant de mon désespoir.