De cet affreux combat
Je sors l′âme brisée
Mais enfin je suis libre
Et je pourrai du moins
Soupirer sans contrainte
Et souffrir sans témoins
Pleurez, pleurez mes yeux
Tombez triste rosée
Qu'un rayon de soleil ne doit jamais tarir
S′il me reste un espoir
C'est de bientôt mourir
Pleurez mes yeux, pleurez toutes vos larmes
Pleurez mes yeux
Mais qui donc a voulu l'éternité des pleurs?
Ô chers ensevelis
Trouvez-vous tant de charmes
À léguer aux vivants d′implacables douleurs?
Hélas! Je me souviens, il me disait
Avec ton doux sourire
Tu ne saurais jamais conduire
Qu′aux chemins glorieux
Ou qu'aux sentiers bénis
Ah! Mon père, hélas
Pleurez, pleurez mes yeux
Tombez triste rosée
Qu′un rayon de soleil ne doit jamais tarir
Pleurez mes yeux
Ah! Pleurez toutes vos larmes
Pleurez mes yeux