Ma famille habite dans le Loir et Cher,
Ces gens là ne font pas de manières.
Ils passent tout l'automne
à creuser des sillons,
A retourner des hectares de terre.
Je n'ai jamais eu grand
chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours.
De temps en temps, je vais les voir.
Je passe un dimanche
dans l'Loir et Cher.
(Refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir
un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même
pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous."
Chaque fois que je m'arrête
dans le Loir et Cher,
Ils ne m'laissent plus
partir de chez eu .
Je leur dis qu'il faut
que je rentre sur Paris,
Que je ne fais pas
toujours ce que j'veu
Et qu'il faut que je trouve
encore un poste d'essence
Que j'n'ai pas le temps
de finir ma bière
Et que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher.
(refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir
un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même
pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous."
"On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne
de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne
de dîner avec nous."