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Mr Mme - Loïc NOTTET (Karaoké Piano Français) by Jérémy Spark

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เนื้อเพลง
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Bonsoir, Monsieur, Madame, aujourd'hui, j'te dis tout

J'préfère parler en "tu", car je n'aime pas le "vous"

J'trouve que ça vieillit et moi j'veux rester petit

Un gamin pour la vie, sans mouchoirs ni cris

Alors vas-y, j'te dis tout sur le drame que j'vis

Au quotidien, en enfer, voilà où j'suis

J'voudrais m'en aller, m'évader loin de tout

De ce monde de fous, et partir je n'sais où

Ce monde m'étrangle, m'écrase et me brûle

Me détruit, m'empêche de vivre dans ma bulle

Alors, j'voudrais partir, loin de tout, juste m'enfuir

Laisse-moi courir loin, laissant c'monde à bannir

Si Dieu dit que l'suicide est un péché, alors

Qu'il dise comment je pars sans lui faire de tort

Qu'il me transforme en c'que les médecins appellent "fou"

Et, peut-être, qu'ainsi, j'y verrai dans le flou

Alors, cher Monsieur "D", aide-moi, aime-moi

Moi j'n'y arrive pas dans ce monde que je vois

Dans ce monde de lutte où l'homme n'est qu'une brute

Où l'amour n'est plus rien que querelles et disputes

J'voudrais m'écrire un monde, une planète rien qu'à moi

Une planète sur laquelle je me sentirais moi

Un renouveau sans chaînes, dépourvu de haine

Une planète sur laquelle tu me donnerais des ailes

Un nouvel univers où les larmes, les peines

Ne seraient qu'un mythe, qu'une putain de légende urbaine

Alors, laisse-moi partir

Dis-moi comment m'enfuir

Assez d'questions posées, laisse-moi, j'veux tout quitter

La seule chose que j'aime en ta création, l'Homme

C'est qu'il peut rêver chaque nuit comme les mômes

Qu'on soit vieux, jeune, vilain, gentil ou encore moche

On a le droit d'rêver sans même rien dans les poches

Mendiant, j'implore le soir, je mendie de l'espoir

Mais la nuit est radine, madame garde sa morphine

Parce que j'ai pas payé, ou du moins pas assez

Né d'parents sans fortune, elle me refuse la lune

Puisque, certes, dans ce monde on n'peut vivre sans ces nombres

Que tes enfants ont transformés en méchants monstres

Chaque mois tu en gagnes

Chaque jour tu en perds

L'addition est sévère

J'rends la note, j'quitte l'enfer

C'est vrai, je m'avoue peut-être vaincu, j'l'avoue, j'l'assume

La vie m'bouffe avec un sale goût d'amertume

Alors entends-moi hurler, gerber toutes mes tripes

Dans ce son qui conte la vie d'un con pessimiste

J'me sens seul, putain

Personne me tient la main

Personne avec qui partager cette gloire, putain

J'marche seul sur un chemin qui semble sans lendemain

J'accélère, mais personne ne m'attend à la fin

Alors, chaque soir, je bois, je me tronche la gueule

Pour oublier qu'au fond, le succès, ça rend seul

Peu d'amis, peu de vie, j'suis enfermé sous vide

Plein d'ennemis, plus d'sorties, Dieu, j'ai besoin d'un guide

Certains bouffons diront que j'abuse, qu'j'exagère

Mais j'les emmerde ces cons, car j'suis jeune et j'galère

Dans ma tête, c'est l'bordel

Qui a éteint la lumière?

Maman, j'n'y vois plus clair, j'ai besoin qu'on m'éclaire

D'abord, c'est le bonheur quand tu donnes à ton cœur

À bouffer à l'amour qui calme tes douleurs

Tu oublies ton malheur, mais au fond ce n'est qu'un leurre

Dans cette génération d'cons remplie de menteurs

Une fois le cœur brisé, pas besoin d'l'appeler

La solitude débarque, elle vient vite te trouver

Elle n'attend pas qu'tu ouvres, non, elle entre sans frapper

Tes coups d'blues sont, pour elle, un quatre heures à bouffer

Alors, toi qui es-tu? Au fond, le sais-tu?

Car moi je n'sais plus qui je suis, j'suis perdu

Mon ambition est grande, dure à satisfaire

Mon bonheur a le goût d'une saveur amère

Alors Monsieur, Madame, j'l'avoue, j'suis malheureux

Et, pourtant, je vis de mon rêve de morveux

Mais, c'est plus fort que moi, il me manque encore ça

Ça et ça, là-bas, toujours plus, j'suis comme ça

Alors j'espère qu'un jour je pourrais faire l'amour

À une personne sincère qui n'me jouera pas d'tour

J'en ai vraiment assez de donner sans retour

J'suis soulé d'm'aimer moins, sans l'âme-sœur, c'est lourd

Mais sachez tout de même que sur scène, grâce à vous

J'ai l'impression d'être loin de ce monde de fous

Car j'écris quand j'me plante

Et je ris quand je danse

Et je vis quand je chante

Et, pour tout ça, j'te dis merci