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La Légende

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Lời Bài Hát
L’histoire veut que la téss’ passe t**e basse paire de baskets Air Max et casquette basse

La poisse toujours cotée à l’Argus

La légende veut qu’on m’appelle chien de la casse

Que mon casse croûte s’arrête au frites-merguez, grecs plus frite mayonnaise

La légende veut qu’on bibitte la beuh, qu’y en ai un qui fasse le pus « il y a la bac et les poulets »

La légende veut qu’Islam égale ex-voyous de cité, égale recyclage incité

La légende dit « hum, tu portes un string t’es open toi »

Quand t’as mis une grande culotte, tu fais de la peine quoi

La légende veut que nos sœurs soit soumises parce qu’elles mettent pas de minijupes mais le hijab

La légende veut qu’on leur écarte les jambes de force ou de gré

Qu’on passe à la chaîne dans nos caves délabrées, qu’on les surnomme les nechiés

La légende dit que certaines pour rester vierges le faisaient par où elles chiaient

La légende m’appelle violent. 9, 3 centilitres d’alcool dans le sang au volant

La légende veut qu’on ouvre pizzerias, fast-foods ou point phone

Qu’on vende des sapes de Thaïlande

En général la légende veut que tu ailles en BEP, CAP et pas en seconde générale

La légende veut que t’aies ta maîtrise en armes à feu

Qu’Auschwitz remplace 400 ans d’esclavage

Elle nous autorise à porter haut les couleurs de la France

Aux JO ou comme Thuram en coupe du monde

La légende veut qu’Aminata, Momo, Sabrina, Mamadou vivent catalogués

La légende veut qu’on vienne pas déranger

La clientèle d’Sefyu ne doit pas salir un Johnny Hallyday

Mon esprit, ton hall, vos crânes, vont s’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule pour toutes les minorités il faut s’armer

Fracture social mon frère j’ viens t’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule (…) mes mots sont armés

La légende veut que les noirs soient rappeurs, danseurs

Sans papiers, chefs d’états, dictateurs, dragueurs, gros baiseurs

Sponsorisés latex

La légende dit « wouah » et la longueur de leur sexe crouille

Elle dit aussi que les hindous, les pac-pac, sont bons que dans les gares

Qu’à bicrave des cacahouètes sucrées

La légende appelle « caraille » les portuguesh morue

Travaillent dans le ciment et dans le bâtiment, ok

Pour les chinois la maroquinerie, qu’ils sourient

Qu’ils disent « oui » pratiquement tous le temps, qu’ils chauffent du riz

Des buffets à volonté dans tous Paris

Qu’à l’école ils sautent des classes et bossent dans l’informatique

Bah ouais… puis les antillais à l’hosto en tant qu’aide soignant

Ou à la poste au guichet zouk comme Frankie Vincent

Juif dans les medias la télé etc.…

Ils sont devant et même par derrière la caméra

Doués dans les finances ils touchent en économie bon

La légende les appelle les caméléons… Bon

Les arabes voleurs, violeurs, égorgeurs

Qui torturent la femme muslim sans pudeur

Barbares et barbus tous un seul but

La légende veut des aéroports sans rebeus

Elle veut que les français de pure souche

Nous contrôle tous

Elle répond à nos questions par des blancs, crouille

Mon esprit, ton hall, vos crânes, vont s’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule pour toutes les minorités il faut s’armer

Fracture social mon frère j’ viens t’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule (…) mes mots sont armés

Je suis l’as des as pour la famille au Sénégal

La légende dit qu’en France nous sommes pleins aux as

Les Assdec en dinar ou en CFA

Permettent une vie de pacha au bled dans un bête de palace

Ici on a la chaise entre le cul bollos

Pour qu’on t’écoute brûle ma caisse et monte une assoce

La légende ne veut pas qu’on fréquente les coins riches

Sauf pour refourguer de la came ou de l’héroïne

Demande à Sami Naceri si la première fois qu’un arabe échappe au contrôle de routine

C’était pas dans Taxi

Complexés dans tous les scénarios les noirs meurent les premiers

ça passe bien depuis Kounta Kinté crouille

La légende veut qu’on n’inverse pas les rôles

J’imagine pas Chirac foncedé au crack dans mon hall

Moi, je suis un révolutionnaire comme Guevara Ché

Ghetto façon latino pas comme Pinochet

Mon esprit, ton hall, vos crânes, vont s’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule pour toutes les minorités il faut s’armer

Fracture social mon frère j’ viens t’alarmer

La France n’a pas désarmé

J’ouvre ma gueule (…) mes mots sont armés