Le vert colibri le roi des collines
Voyant la rosée et le soleil clair
Luire dans son nid tissé d'herbes fines
Corme lm frais rayon s'échappe dans l'air
II se hâte et vole aux sources voisines
Ou les bambous font le bruit de la mer
Ou I' aoka rouge aux odeurs divines
S'ouvre et porte au cœur un humide éclair
Vers la fleur dorée il descend se pose
Et boit tant d'amour dans la coupe rose
Qu'il meurt ne sachant s'il l'a pu tarir
Sur ta lèvre pure o ma bien- aimée
Telle aussi mon âme eut voulu mourir
Du premier baiser qui l'a parfumée