On se trompe
Meurs
Meurs
J'ai grandi dans un quartier chaud
Allez le Dieu à la garde des sceaux J'ai monté tout seul mon réseau
La violence fuse dans mon putain de cerveau J'suis certifié par la rue Par les murs de mon HLM
La B-Craft c'est fait jeune J'ai bloqué les barrettes dans les poubelles Abou portant L-Calibre J'te dis pas je t'aime
Et c'est dans la douleur qu'on a construit notre haine Arrogant comme Vegeta, Reito, j'arrive même plus à supporter l'état
Si tu me flash en CLA Tu verras seulement qu'mon doigt Mélange pas les galets, les astéroïdes Les frères sont devenus fous avec le shit et la weed Je plaide la folie
J'entends des cris dans ma ligne Toutes sortes de drogues et vendus Toutes sortes de frères détenus
Les calaches se comptent de menus Ils bouffent des culs, nous déballent perdus On a ramené la police à maman
Elle qui nous a tout donné Pas de chauvage dans nos bâtiments Qui nous a essuyé nos putains de trottinets
Moi quand j'allais à l'école y'avait toujours un rat dans mes escaliers Mais je regrette rien, j'emmerde tous ces enculés
Nous, on nous a rien donné Fraternité
Bill Bill Ziaj
Bill Bill Ziaj
Bill Bill Ziaj
Bill Bill Ziaj
Parlez d'justice et qu'on m'y compte B.O.B.O.C.H Kalashnikov et les gros
B.O.B.O.C.H On m'a vu, en garde à vue Va niquer ta grand-mère, j'ai pas besoin de ta couverture qui pue J'suis dans la rue, tranquille vers le centre
Contrôle, abus, tu ressors le lendemain à 20h30.
Mais qu'est-ce tu veux
Te plaindre à la mairie, c'est comme se branler de vent à libérer.
J'comprends les p'tits qui baissent tout Et qui roulent sans permis Les compés qui roulent à midi
Mais c'est de la faute à qui
Et quand j'ai chez Charles Apaki, j'avais même pas les couilles d'un West City Mon est toujours à corps, tu peux donner la vie Demain, B-Craft la mort, pas besoin que ton avis C'est la loi du plus fort, même sous les états-fils, la balle est dans ton corps
Aujourd'hui Ami, demain ennemi, on serre la main comme des pourris, Pablo Escobar a fait la Colombie, Khaito Shlego face à Riva, Bobini, Bobini, je te le dis, combien d'amis ont péri dans la ville jour et nuit, la violence sous les pneus Pirelli, c'est la rue qui m'a dit, mais menti mal, pas fini, je répète et je recommence toute ma vie, même en haut de la tour je suis pas à l'abri.
Moi quand j'allais à l'école y'avait toujours un rat dans mes escaliers Mais je regrette rien, j'emmerde tous ces enculés
Nous, on nous a rien donné Fraternité
Bill, Bill, Serge
Bill, Bill, Serge
Bill, Bill, Serge
Bill, Bill, Serge
Parlez juste si c'est comico B.O.B.O.C.H Kalashnikov et les gros B.O.B.O.C.H