C'est vrai que dans ses draps fourbus
Jusqu'aux aurores, à l'inconnu
Elle a roulé à demi-nue
Son corps de bras en bras tendus
C'est vrai qu'au vent de ses cheveux
À ce parfum de safran bleu
Elle a brûlé à petit feu
Sa liberté, manière de jeu
Woh woh woh
Elle a dans son regard
Un reste d'étendard
L'ombre d'un corbillard
Que poussent des pillards
je l'ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
je l'ai adorée
Oh, adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'au bord de ses écarts
Ses yeux froissés sont en retard
Quand sonne l'heure de leur départ
Ou d'un sourire, ou d'un regard
Woh woh woh
Elle a le corps ouvert
aux rives des adultères
À la caresse amère
des amours passagères
je l'ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l'ai adorée
Oh, adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'elle a donné souvent
Des nuits, des rêves éblouissants
je l'ai tant aimée
Tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
je l'ai adorée
Oh, adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie